Comment faire parler de soi quand on n'a rien à dire !

Dans un article publié sur son blog, le citoyen Laval , responsable local de la section de Joinville-le-Pont d’Europe écologie les verts  se plaint du haut de sa morgue coutumière de s’être «  tapé » « comme chaque année » les vœux du maire Olivier Dosne(UMP) adressés à la population. Si pour notre apparatchik vert ce fut une  corvée, on se demande pourquoi il n’est pas resté chez lui ? Personne ne l’a obligé à faire le déplacement, et personne ne se serait aperçu de son absence.

Cela dit, son sens aigu de l’observation mériterait d’être analysé par les plus grands spécialistes. En effet,  il n’a vu de la soirée que « des bourgeois locaux et des courtisans » venus « s’empiffrer » autour des buffets de petits fours, là, où il n’y avait que des joinvillais de toutes conditions heureux de partager un  moment de convivialité bon enfant  avec leurs élus. Il a du se tromper d’époque…à moins qu’il ait abusé du champagne avant l’ouverture des buffets; mais c'est peu probable.

Quand à son analyse du bilan présenté par Olivier Dosne,  tout pour lui,  est sujet à critique. «  Nous avons assisté à un grand numéro d’autosatisfaction » (…) «  à une propagande outrancière » écrit-il, tout en se vantant d’être à l’origine de certaines décisions (ou orientations) municipales, notamment  sur les hauts de Joinville et sur l’environnement. Quelle prétention. ! Qui est outrancier ?   Heureusement qu’il ne s’écoute pas.

Lors des élections présidentielles, les écologistes  ont obtenu à Joinville 3,4 % des suffrages ? Il est vrai que leur candidate n’était pas vraiment à la hauteur.

Au premier tour des législatives, (Michel Laval était le suppléant de la candidate Mme Bertin), les verts ont obtenu 3% des suffrages.

Alors, avec de tels scores aux élections, on reste modeste, on évite de se faire remarquer, on se fait discret.

Europe écologie les verts n’est pas crédible à Joinville le Pont où, l’écologie,  le développement durable initié par la municipalité est une réalité.

Il n’est point besoin d’appartenir à un parti extrémiste pour s’intéresser à l’environnement et installer une politique durable au seul bénéfice des habitants.  

Candidus